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Entretien Calathéa

Entretien Calathéa : conseils malins pour une plante au top

Plantes

Entretien exigeant mais gratifiant

Ce sont des plantes sensibles et capricieuses, mais avec un peu d’effort, elles deviennent vite un vrai coup de cœur.

Arrosage sous surveillance

Elles aiment l’humidité, mais détestent l’excès : arrosez régulièrement, avec de l’eau douce, sans jamais détremper le sol.

Lumière douce, s’il vous plaît

Évitez le soleil direct ! Elles préfèrent une lumière tamisée, douce et régulière, sans rayons brûlants sur les feuilles.

Chaleur constante requise

Elles détestent les courants d’air et le froid : visez une température stable, entre 18 et 26 °C, toute l’année.

Taille légère et utile

Pas besoin de gros travaux : retirez les feuilles abîmées régulièrement pour stimuler la croissance et garder une belle allure.

Zéro danger à l’horizon

Bonne nouvelle : elles sont non toxiques, vous pouvez les adopter sans souci même avec des enfants ou des animaux.

Au programme de cet article 📖

Le Calathéa, c’est la star des plantes d’intérieur au feuillage hypnotisant. Zébré, nervuré, ourlé de violet ou strié de crème… on le repère au premier coup d’œil, et on tombe sous le charme. Mais derrière son allure de diva tropicale se cache une personnalité... un brin exigeante. Eh oui, le Calathéa ne se contente pas d’un arrosage approximatif et d’une lumière hasardeuse. Il lui faut un entretien précis, régulier et attentionné.

Pas de panique : une fois ses besoins compris, cette beauté végétale devient une compagne fidèle, expressive, et incroyablement gratifiante à cultiver. Vous avez remarqué qu’il replie ses feuilles la nuit ? Qu’il se pare de nouvelles pousses quand il se sent bien ? C’est là toute


À retenir ✅

  • Le Calathéa aime la lumière douce et indirecte, loin des rayons du soleil. Trop de lumière le stresse, pas assez le fait dépérir.
  • Il a horreur de l’eau calcaire : préférez l’eau de pluie ou filtrée, toujours à température ambiante.
  • L’humidité de l’air est sa meilleure amie : visez 60 à 80 %, avec brumisation, humidificateur ou plantes compagnes.
  • Un bon terreau, c’est léger, drainant et aéré. Ajoutez perlite, fibre de coco et surtout un pot bien percé.
  • Arrosez modérément mais régulièrement, sans noyer ses racines. Le juste milieu, c’est la clé !
  • En cas de doute, observez ses feuilles : elles vous parlent ! Enroulées, brunies, molles ? C’est un message à décoder.
  • Le Calathéa est non toxique pour les animaux 🐾, mais il appréciera un coin tranquille, sans coups de patte ni terre retournée.

Les variétés populaires et leurs particularités 🌿

Les Calathéas ne se contentent pas d’être de jolies plantes : ce sont de véritables œuvres d’art vivantes. Chaque variété offre un feuillage spectaculaire et des besoins bien à elle. Voici les stars de cette famille végétale fascinante, et ce qu’il faut savoir avant de les adopter.

Triostar, Orbifolia, Medallion, Lancifolia… Chaque variété a ses besoins subtils et ses signatures visuelles uniques.

🪩 Calathea Triostar (aussi appelé Stromanthe Triostar)

D’abord, un petit twist : le Triostar est parfois classé dans le genre Stromanthe, mais il est souvent regroupé avec les Calathéas pour ses similitudes de culture. C’est une plante graphique, aux longues feuilles striées de vert, crème et rose.

  • Besoin en lumière : élevée mais indirecte – les pigments clairs brûlent vite au soleil direct.
  • Hydratation : elle a une préférence marquée pour l’humidité constante, donc attention aux oublis d’arrosage.
  • Particularité : très sensible à l’eau calcaire — préférez l’eau filtrée ou de pluie.

🌪 Calathea Orbifolia

Le modèle XXL du groupe. L’Orbifolia déploie de grandes feuilles rondes aux rayures argentées, ultra décoratives.

  • Ambiance : elle adore les espaces humides et calmes, loin des courants d’air.
  • Entretien : elle pardonne peu les écarts d’humidité, donc brumisation et hygromètre sont vos meilleurs alliés.
  • Conseil déco : parfait pour créer un effet jungle avec un impact visuel immédiat.

💜 Calathea Medallion

Probablement le plus populaire en jardinerie. Son feuillage arrondi et ses motifs symétriques vert foncé et violet pourpre en font une vraie vedette.

  • Tolérance : elle supporte les environnements un peu plus secs, mais reste friande d’humidité.
  • Rempotage : pensez à renouveler son terreau tous les 1 à 2 ans pour maintenir la vivacité de ses couleurs.

🌿 Calathea Lancifolia (aussi appelé Rattlesnake Plant)

Une plante aux feuilles longues et ondulées, tachetées de vert foncé, avec un revers pourpre.

  • Résilience : l’une des plus faciles à entretenir dans la famille des Calathéas.
  • Lumière : elle s’épanouit même dans des pièces peu lumineuses.
  • Particularité : c’est une excellente candidate pour les débutants.

Calathéa ou Maranta ? Ne pas les confondre

Oui, ils se ressemblent. Non, ce ne sont pas les mêmes plantes. Et pourtant, les confusions sont fréquentes. Les Calathéas et les Marantas font tous deux partie de la famille des Marantaceae, mais ils ont chacun leur personnalité.

Critère Calathea Maranta
Feuillage Plus large, souvent avec des motifs très graphiques Plus petit, nervuré, parfois en "poids plume"
Mouvement nocturne Oui, mais discret Très marqué (les feuilles se lèvent la nuit)
Entretien Plus exigeant sur l’humidité et l’eau Plus tolérant et facile d’entretien
Variétés populaires Orbifolia, Medallion, Triostar Leuconeura (Prayer Plant), Maranta Lemon Lime

À retenir :

  • Le Calathéa est plus capricieux, mais ses feuillages sont souvent plus spectaculaires.
  • Le Maranta est plus indulgent, idéal pour débuter ou pour des pièces plus sombres.

Choisir entre les deux, c’est comme choisir entre un tableau d’art contemporain et une aquarelle botanique : tout dépend de vos goûts… et de votre emploi du temps !

Acclimater un Calathéa nouvellement acquis 🌱

L’arrivée d’un Calathéa à la maison, c’est un peu comme accueillir une star végétale. Mais avant qu’il ne brille dans votre salon, il a besoin d’un petit sas de décompression. Transport, changement de lumière, d’humidité, de température… c’est un choc pour lui. Voici comment l’aider à s’adapter en douceur.

La phase d’adaptation à son nouvel environnement

Durant les 7 à 14 premiers jours, votre Calathéa traverse une période de stress physiologique. Il peut avoir été transporté à sec, exposé à des variations thermiques, ou placé sous des néons en jardinerie pendant des semaines. Bref : il a besoin de retrouver ses repères.

Voici les gestes à adopter dès son arrivée :

  • Laissez-le tranquille pendant quelques jours : pas de rempotage immédiat.
  • Placez-le dans un endroit lumineux mais sans soleil direct.
  • Évitez les courants d’air et les pièces trop sèches.
  • Vérifiez l’état du substrat : s’il est détrempé ou au contraire totalement sec, ajustez l’arrosage progressivement.
  • Si vous avez un hygromètre, surveillez que le taux d’humidité tourne autour de 60 % minimum.

Signes de stress post-acquisition

Pas de panique si votre Calathéa ne vous fait pas immédiatement une standing ovation 🌿 Il peut réagir de différentes manières :

  • Feuilles tombantes ou molles : souvent lié à un substrat trop sec ou détrempé.
  • Taches brunes ou bords secs : l’air est peut-être trop sec, ou la plante a reçu de l’eau calcaire.
  • Feuilles qui s’enroulent : c’est une réponse à un manque d’humidité ou un excès de lumière.
  • Changement de couleur ou de texture : le choc thermique ou un excès de lumière peuvent altérer temporairement l’apparence du feuillage.

Laissez-lui le temps de prendre ses marques, et vous verrez : dans quelques semaines, il retrouvera tout son panache.

L’exposition idéale pour un Calathéa en intérieur ☀️

Le Calathéa est une plante d’intérieur sensible à la lumière. Trop d’exposition directe, et ses feuilles brûlent. Pas assez, et il perd ses couleurs. Trouver le bon équilibre, c’est lui offrir un cocon où il peut exprimer toute sa beauté… sans faire de caprices !

Lumière naturelle : l’ombre lumineuse comme règle d’or

Le Calathéa n’aime ni le soleil direct, ni l’obscurité. Il s’épanouit dans ce qu’on appelle une lumière indirecte modérée à vive, comme celle qu’on retrouve en sous-bois tropical, filtrée par les feuillages d’arbres plus grands.

Où l’installer ?

  • Près d’une fenêtre orientée à l’est ou au nord : lumière douce du matin, parfaite pour ses feuilles délicates.
  • À quelques pas (1 à 2 m) d’une fenêtre plein sud ou ouest : mais en tamisant avec un voilage léger.
  • Dans une pièce lumineuse sans contact direct avec les rayons solaires : véranda, salle de bain bien exposée, bureau lumineux…

Attention : La lumière directe peut provoquer :

  • Des taches brunes ou jaunes sur les feuilles.
  • Un repli des feuilles sur elles-mêmes pour se protéger.
  • Une décoloration progressive des motifs (le fameux "Calathéa qui devient vert").

Lumière artificielle : solution ou compromis ?

Pas de fenêtre lumineuse à disposition ? Pas de panique. Le Calathéa s’adapte bien à un éclairage artificiel, à condition de respecter quelques principes.

Quel type de lampe utiliser ?

  • Lampe LED horticole pleine spectre : idéale, elle imite la lumière du jour.
  • Lampes fluorescentes (type T5 ou T8) : convenables si vous les placez à environ 30–50 cm de la plante.

Durée d’éclairage recommandée :

Environ 10 à 12 heures par jour pour compenser l’absence de lumière naturelle. Un programmateur peut vous faciliter la vie.

Bon à savoir :

Un Calathéa peut survivre dans un coin sombre, mais il ne s’épanouira pas. Sans lumière suffisante :

  • Il pousse moins vite.
  • Ses motifs s’estompent.
  • Les nouvelles feuilles peuvent être plus petites et pâles.

Le bon éclairage, c’est un peu la scène de théâtre du Calathéa. Offrez-lui le bon projecteur, et il vous fera le show ✨

Température et environnement : un microclimat tropical à recréer 🌡️

Le Calathéa vient tout droit des forêts tropicales humides. Autant dire qu’un intérieur sec ou exposé à des variations brutales de température ne lui convient pas du tout. Pour qu’il reste rayonnant, il faut lui offrir un microclimat stable, chaud et humide, proche de son habitat naturel.

La plage thermique idéale

Le Calathéa s’épanouit dans une température comprise entre 18°C et 25°C. C’est la zone de confort parfaite pour lui : ni trop froid, ni trop chaud.

Ce qu’il redoute par-dessus tout :

  • Les températures inférieures à 15°C : elles ralentissent son métabolisme et peuvent causer des taches noires sur les feuilles.
  • Les écarts brutaux entre le jour et la nuit : comme tout tropical, il aime la constance.
  • Les sources de chaleur directe comme les radiateurs ou les poêles, qui assèchent l’air et grillent les feuilles.

Indicateurs de stress thermique :

  • Feuilles molles ou affaissées
  • Bords brunâtres, séchés
  • Croissance ralentie ou arrêt total

Éviter les courants d’air et les sources de chaleur

Le Calathéa est un grand sensible. Les courants d’air froid ou les souffles d’air chaud sont ses ennemis jurés.

À éviter absolument :

  • Le placer près d’une fenêtre ouverte ou d’une porte fréquemment utilisée
  • Le poser sur un radiateur, un poêle ou une cheminée
  • L’installer à côté d’un climatiseur, d’un ventilateur ou d’une bouche de chauffage

Pourquoi ?

  • Les courants d’air dessèchent le feuillage et stressent la plante.
  • Les sources de chaleur provoquent un air sec et chaud qui favorise l’apparition de bords bruns sur les feuilles.

Arrosage du Calathéa : équilibre et constance 💧

L’arrosage, c’est le nerf de la guerre pour garder un Calathéa en pleine forme. Ni trop, ni trop peu : cette plante a besoin d’une hydratation régulière, mais elle déteste les excès d’eau stagnante. C’est un vrai jeu d’équilibriste, mais une fois la routine trouvée, c’est tout simple.

Quelle fréquence d’arrosage selon les saisons ?

Le Calathéa aime que son substrat reste légèrement humide, sans jamais être détrempé. Et bien sûr, tout dépend de la saison.

Printemps - Été (période de croissance active) :

  • Arrosez environ 1 à 2 fois par semaine, selon la température et l’humidité ambiante.
  • Attendez que les 2 premiers centimètres de terre soient secs avant d’arroser à nouveau.

Automne - Hiver (période de repos végétatif) :

  • Réduisez la cadence à 1 fois tous les 10 à 15 jours.
  • Vérifiez bien l’humidité du substrat avec le doigt ou un testeur.

Quelle eau utiliser ? Le piège du calcaire

Ah, le calcaire… l’ennemi silencieux du Calathéa. Ses feuilles n’aiment pas du tout l’eau dure. Résultat ? Bords secs, taches blanches, jaunissement…

Les meilleures options d’eau pour arroser un Calathéa :

  • Eau de pluie (l’idéale 🌧)
  • Eau filtrée (type Brita)
  • Eau minérale faiblement minéralisée (si vous n’avez que ça)

Évitez l’eau du robinet non reposée, surtout si vous êtes dans une région calcaire.

Symptômes d’un mauvais arrosage

Le Calathéa parle… à sa façon. Ses feuilles vous envoient des signaux très clairs si quelque chose ne va pas côté arrosage.

Symptôme Cause probable Que faire ?
Feuilles enroulées vers l’intérieur Manque d’eau ou air trop sec Augmenter l’humidité, arroser modérément
Bords brunâtres et secs Eau trop calcaire, air sec ou sous-arrosage Changer d’eau, brumiser davantage
Feuilles molles et tombantes Trop d’eau, début de pourriture Réduire les arrosages, vérifier le drainage
Feuilles jaunes Excès d’eau chronique Espacer les arrosages, rempoter si nécessaire
Moisissures ou odeur de terre humide Substrat saturé Changer de pot, couper les racines abîmées

Maintenir une humidité optimale 💦

Le Calathéa, c’est un peu une diva tropicale : sans humidité ambiante suffisante, il boude. Son feuillage sensible se met à brunir, s’enrouler ou sécher aux extrémités. Heureusement, avec quelques gestes simples, vous pouvez recréer une atmosphère digne de la forêt amazonienne… dans votre salon !

Taux d’humidité recommandé et moyens de le maintenir

Le Calathéa a besoin d’une humidité de l’air comprise entre 60 % et 80 % pour prospérer. En dessous de 50 %, il commence à souffrir. Et si votre intérieur est chauffé en hiver ? L’air descend souvent à… 30 %. Aïe !

Voici les meilleures options pour lui offrir un air bien moite (sans transformer votre salon en hammam) :

  • Humidificateur d’air : la solution la plus efficace, surtout en hiver. Choisissez un modèle silencieux si la plante est dans une chambre.
  • Brumisation régulière : avec de l’eau non calcaire. Une à deux fois par jour quand l’air est sec. Mais attention à ne pas détremper les feuilles (voir plus bas).
  • Soucoupe avec galets humides : placez des billes d’argile ou des galets dans une soucoupe remplie d’eau, sous le pot (sans que le fond touche l’eau).
  • Groupement de plantes : réunir plusieurs plantes tropicales crée un microclimat plus humide grâce à l’évapotranspiration.
  • Salle de bain lumineuse : l’humidité y est naturellement plus élevée. Idéal si la pièce a une fenêtre.

Faut-il brumiser les feuilles ?

La brumisation est un sujet qui divise. Bien faite, elle peut aider… Mal faite, elle peut nuire.

Oui, mais avec des précautions :

  • Utilisez de l’eau à température ambiante, non calcaire.
  • Brumisez le matin, pour que les feuilles aient le temps de sécher avant la nuit.
  • Visez l’air autour de la plante, pas directement les feuilles (surtout les jeunes).
  • Évitez la brumisation si votre plante est dans un endroit sombre ou mal ventilé.

Attention :

  • Trop de brume + peu de lumière = risque de moisissures et taches fongiques.
  • Les gouttelettes peuvent provoquer des brûlures si la plante est exposée à la lumière directe.

Substrat et drainage : le terreau idéal 🪴

Le Calathéa a des goûts bien précis en matière de sol. Il aime les substrats légers, aérés, et bien drainés, capables de retenir un peu d’humidité sans devenir détrempés. Un terreau trop compact ou mal drainé ? Et c’est la porte ouverte aux racines qui pourrissent et aux feuilles qui dépérissent.

Composition d’un bon terreau pour Calathéa

Oubliez le terreau universel pur sorti du sac. Trop dense, trop lourd, et souvent mal équilibré pour les plantes tropicales. Pour un Calathéa heureux, il vous faut un mélange sur-mesure.

Recette de base recommandée :

  • 50 % de terreau pour plantes vertes ou tropicales
  • 25 % de perlite (ou pon) : pour alléger et aérer le substrat
  • 15 % de fibre de coco ou de tourbe blonde : pour retenir l’humidité tout en gardant une bonne structure
  • 10 % de vermicompost ou compost mûr : pour nourrir doucement la plante

Pourquoi ce type de substrat ?

  • Il reste légèrement humide sans coller aux racines.
  • Il laisse respirer les racines, ce qui prévient les maladies fongiques.
  • Il est pauvre en sels minéraux, ce que le Calathéa apprécie.

L’importance du drainage

Le drainage, c’est la clé de la survie du Calathéa. Même si le terreau est bon, sans drainage efficace, les racines peuvent rapidement suffoquer.

À faire absolument :

  • Choisir un pot avec trous de drainage au fond. C’est non négociable.
  • Ajouter une couche de billes d’argile ou de petits graviers au fond du pot avant le substrat.
  • Utiliser une soucoupe pour récupérer l’excédent, mais ne laissez jamais d’eau stagnante dedans.

Bon à savoir :

  • Un substrat détrempé empêche les racines de respirer → racines molles, noircies → pourriture racinaire.
  • Un bon drainage = des racines saines = une plante vigoureuse.

Le rempotage du Calathéa 🧺

Votre Calathéa commence à tirer la langue, son pot déborde de racines, ou l’eau met une éternité à s’écouler ? Il est peut-être temps de lui offrir un nouveau chez-lui. Le rempotage n’est pas seulement un geste esthétique : c’est essentiel pour sa santé et sa croissance. Bien fait, il redonne un vrai coup de boost à votre plante.

Quand et comment rempoter ?

Le meilleur moment ?

Au printemps, quand la plante entre en phase de croissance active. Évitez l’hiver ou les périodes de canicule, où elle est plus vulnérable.

Fréquence recommandée :

  • Tous les 1 à 2 ans pour les jeunes plantes.
  • Tous les 2 à 3 ans pour les Calathéas adultes, sauf en cas de substrat dégradé ou de racines trop à l’étroit.

Signes qu’un rempotage est nécessaire :

  • Les racines sortent par les trous de drainage.
  • Le terreau ne retient plus bien l’eau (elle traverse trop vite).
  • La plante semble stagner, même avec de bons soins.

Étapes pour un rempotage réussi :

  1. Choisissez un pot 2 à 3 cm plus large que l’actuel, avec trous de drainage.
  2. Préparez un mélange de substrat léger et bien drainant (voir section précédente).
  3. Sortez délicatement le Calathéa de son pot sans tirer violemment.
  4. Démêlez doucement les racines s’il y a un chignon racinaire.
  5. Placez une couche de billes d’argile au fond, puis un peu de substrat.
  6. Installez la plante, comblez autour avec le reste du substrat en tassant légèrement.
  7. Arrosez modérément pour humidifier sans noyer.
  8. Placez-la à l’ombre pendant quelques jours pour éviter le stress post-rempotage.

Conseils spécifiques pour les grandes variétés

Certaines variétés comme le Calathea Orbifolia ou le Medallion peuvent devenir assez volumineuses, avec un système racinaire dense. Leur rempotage demande un peu plus de doigté.

Quelques ajustements utiles :

  • Travaillez à deux si la plante est lourde, pour éviter d’abîmer les feuilles.
  • Prévoyez un pot plus large que profond : le Calathéa a un enracinement assez superficiel.
  • Si vous divisez la plante au moment du rempotage, veillez à garder au moins 3 à 5 feuilles par division pour assurer sa reprise.
  • Après rempotage, évitez l’engrais pendant 3 à 4 semaines, le temps que la plante s’installe.

Un rempotage bien réalisé, c’est comme un bon massage + nouveau matelas + nouvelle déco pour votre Calathéa. Il repartira de plus belle, plus vert, plus fort 🌿

Fertilisation et nutrition 🌱

Le Calathéa est une plante qui pousse de manière relativement lente… mais ça ne veut pas dire qu’elle n’a pas faim ! Pour un feuillage éclatant et une croissance équilibrée, il est important de lui fournir les bons nutriments, au bon moment, et avec parcimonie. Trop peu, elle stagne. Trop, elle brûle. Tout est dans la mesure.

Quel engrais choisir et à quelle fréquence ?

Le Calathéa apprécie une fertilisation douce et régulière pendant sa période de croissance, soit du printemps à l’automne. En hiver ? On arrête tout pour ne pas surcharger une plante au repos.

Types d’engrais recommandés :

  • Engrais liquide pour plantes vertes : simple, pratique, efficace.
  • Engrais organique (type purin d’ortie dilué) : doux et naturel, parfait si vous jardinez green.
  • Engrais à libération lente : à enfouir légèrement dans le substrat, agit sur plusieurs semaines.

Fréquence conseillée :

  • Toutes les 2 à 3 semaines d’avril à septembre (avec un engrais liquide).
  • Une fois par mois si vous utilisez un engrais plus concentré ou organique.
  • Jamais en hiver, sauf en culture sous lampe où la croissance se poursuit (à réduire fortement dans ce cas).

Carences et excès : signes à surveiller

Trop d’engrais ou pas assez, le Calathéa vous le fait savoir… mais encore faut-il savoir l’écouter. Voici quelques symptômes fréquents liés à la nutrition :

Symptôme Interprétation possible Solution
Feuilles pâles ou décolorées Carence en azote Apport d’un engrais équilibré
Croissance ralentie malgré de bons soins Manque de nutriments Reprise douce de la fertilisation
Pointes des feuilles brunies Excès de sels minéraux ou eau calcaire Rincer le substrat, réduire l’engrais
Taches jaunâtres entre les nervures Carence en magnésium ou en fer Engrais foliaire ou spécifique
Feuilles molles ou noircies Sur-fertilisation → brûlure des racines Rempotage + pause engrais

Taille et entretien régulier du feuillage ✂️

Le Calathéa n’est pas une plante qu’on taille pour la forme… mais plutôt pour le bien-être. Ses feuilles sont son plus bel atout, et comme tout feuillage dense et tropical, elles demandent un peu d’attention. Rien de compliqué, juste quelques gestes réguliers pour garder la plante saine, élégante et pleine d’énergie.

Faut-il tailler un Calathéa ?

Pas de taille structurelle comme pour un ficus ou un pothos. Ici, on parle plutôt de taille d’entretien.

Pourquoi tailler ?

  • Pour éliminer les feuilles abîmées, jaunies ou sèches.
  • Pour stimuler la production de nouvelles pousses.
  • Pour aérer le cœur de la plante et limiter les risques de moisissures ou de ravageurs.

Quand tailler ?

  • Toute l’année si nécessaire, mais privilégiez le printemps pour les coupes plus importantes.
  • Dès qu’une feuille est abîmée à plus de 50 %, n’hésitez pas à la retirer complètement.

Comment tailler ?

  • Utilisez un sécateur ou des ciseaux propres et désinfectés.
  • Coupez au plus bas de la tige, près du terreau, en évitant de laisser un bout sec qui pourrira.
  • Si seule la pointe est sèche, vous pouvez simplement la couper en suivant la forme naturelle de la feuille.

Nettoyage des feuilles : gestes simples et efficaces

Les feuilles du Calathéa sont de véritables œuvres d’art végétales. Mais elles accumulent vite poussière, calcaire ou traces d’eau, ce qui peut freiner la photosynthèse et ternir leur éclat.

Les bons gestes :

  • Nettoyez les feuilles toutes les 2 à 3 semaines avec un chiffon doux légèrement humide.
  • Utilisez de l’eau tiède non calcaire (filtrée ou de pluie).
  • Passez délicatement sur chaque face, en soutenant la feuille avec votre main.

À éviter absolument :

  • Les produits lustrants ou huiles pour feuilles : ils obstruent les stomates.
  • Les éponges abrasives ou tissus rugueux : les feuilles sont fines et sensibles.

Prévenir et traiter les maladies 🛡️

Le Calathéa est certes une plante tropicale robuste, mais il peut aussi montrer des signes de faiblesse face aux maladies et parasites s’il est stressé par un manque d’humidité, une lumière inadaptée ou un excès d’eau. Bonne nouvelle : avec une surveillance régulière et quelques remèdes simples, vous pouvez prévenir 90 % des problèmes.

Maladies fréquentes : champignons, taches brunes, racines molles

Les maladies du Calathéa sont souvent liées à des erreurs de culture (sur-arrosage, humidité stagnante, substrat inadapté). Voici les plus courantes :

🌫️ Moisissures foliaires

Symptômes : taches sombres, parfois entourées d’un halo jaune ; apparition d’un léger duvet gris.

Causes :

  • Feuilles mouillées qui ne sèchent pas
  • Humidité excessive + mauvaise ventilation

Traitement :

  • Coupez les feuilles atteintes
  • Espacez les brumisations ou changez de méthode (humidificateur)
  • Placez la plante dans un endroit aéré mais sans courant d’air
  • En cas d’aggravation, utilisez un fongicide naturel (à base de prêle ou bicarbonate)

🟤 Taches brunes ou noires sur les feuilles

Symptômes : points bruns irréguliers, parfois avec contour sec.

Causes possibles :

  • Eau trop calcaire
  • Choc thermique
  • Brûlure par soleil direct

Solution :

  • Coupez les feuilles très abîmées
  • Passez à une eau douce (filtrée ou de pluie)
  • Vérifiez l’exposition lumineuse

🦠 Pourriture racinaire

Symptômes : plante molle, feuilles qui tombent, mauvaise odeur au niveau du terreau.

Cause : excès d’eau chronique, substrat gorgé ou pot sans drainage.

Traitement d’urgence :

  1. Dépotez la plante
  2. Coupez les racines noires ou molles
  3. Replantez dans un terreau propre, bien drainé
  4. Suspendez les arrosages pendant quelques jours

Ravageurs : araignées rouges, cochenilles, thrips

Même en intérieur, votre Calathéa peut être la cible d’intrus. Surtout quand l’air est sec ou que la plante est affaiblie.

🕷️ Araignées rouges

Symptômes : feuilles décolorées, présence de fines toiles sous les feuilles.

Conditions favorables : air sec, chaleur, absence d’aération.

Traitement :

  • Douche tiède sur toute la plante (dessus/dessous des feuilles)
  • Brumisation quotidienne + augmentation de l’humidité
  • Insecticide naturel à base de savon noir ou huile de neem

🐞 Cochenilles

Symptômes : petits amas cotonneux ou coques brunes sur les tiges et feuilles.

Traitement :

  • Retirez-les à la main avec un coton imbibé d’alcool
  • Appliquez une solution maison : savon noir + eau + huile végétale

🦟 Thrips

Symptômes : feuilles argentées ou marquées de stries, taches noires de déjection.

Traitement :

  • Isoler la plante
  • Pulvérisation d’un insecticide bio spécifique (huile de neem, pyrèthre naturel)
  • Répétition tous les 5 à 7 jours jusqu’à disparition

Prévention naturelle :

  • Gardez une bonne humidité ambiante
  • Inspectez régulièrement le dessous des feuilles
  • Nettoyez les feuilles pour éviter l’installation des ravageurs

Problèmes courants et solutions maison 🧪

Votre Calathéa vous fait la tête ? Feuilles qui s’enroulent, tâches étranges, pointes brûlées… Pas de panique ! Ces signaux sont des langages silencieux, et la bonne nouvelle, c’est qu’ils ont souvent des solutions simples à portée de main. Voici un petit guide de dépannage maison pour diagnostiquer et soigner les petits bobos les plus fréquents.

Feuilles enroulées, bordures sèches, tâches noires

Votre plante tente de vous dire quelque chose. Voici comment interpréter les symptômes pour lui venir en aide rapidement :

Symptôme Cause probable Solution maison
Feuilles enroulées Manque d’eau ou air trop sec Augmentez l’humidité ambiante, arrosez modérément
Bordures brunies ou croustillantes Eau calcaire, air trop sec, sur-fertilisation Utilisez de l’eau filtrée ou de pluie, réduisez l’engrais
Feuilles avec tâches noires Sur-arrosage, champignons, choc thermique Vérifiez le drainage, espacez les arrosages, aérez la pièce
Feuilles pâles et ternes Manque de lumière ou carence en nutriments Déplacez vers un endroit plus lumineux, apport d’engrais doux
Feuilles molles ou tombantes Racines asphyxiées, pot trop petit ou mal drainé Rempotez dans un substrat aéré et bien drainé

Analyse de cas : trois diagnostics concrets

🪴 Cas n°1 – "Mon Calathéa a les bords des feuilles tout secs"

Situation : Plante placée près d’un radiateur en hiver. Eau du robinet non filtrée. Arrosage espacé.

Diagnostic : Air trop sec + eau calcaire = combinaison fatale.

Solution :

  • Déplacer loin des sources de chaleur
  • Humidificateur ou soucoupe avec billes d’argile
  • Eau de pluie tiède à l’arrosage

🪴 Cas n°2 – "Les feuilles s’enroulent chaque soir, mais se rouvrent le matin"

Situation : Nouvelle plante achetée récemment, installée dans un coin lumineux mais sans soleil direct.

Diagnostic : Aucun problème ! C’est une réaction naturelle du Calathéa (nyctinastie).

Solution : Ne touchez à rien 😊 Observez et profitez du spectacle !

🪴 Cas n°3 – "Taches noires et odeur désagréable dans le terreau"

Situation : Arrosage fréquent, pot décoratif non percé, pas de drainage.

Diagnostic : Pourriture racinaire en cours.

Solution :

  • Dépoter la plante en urgence
  • Couper les racines abîmées
  • Rempoter dans un pot percé avec terreau drainant
  • Pause arrosage pendant quelques jours

Entretien saisonnier du Calathéa 🍂

Le Calathéa évolue au rythme des saisons. Même en intérieur, les changements de lumière, de température et d’humidité ont un impact direct sur son comportement. L’adapter à ces cycles naturels, c’est lui offrir les meilleures conditions pour fleurir toute l’année (au sens figuré, bien sûr… ses fleurs sont rares en intérieur).

Soins spécifiques en hiver

L’hiver, c’est souvent la saison la plus délicate pour le Calathéa. L’air se dessèche avec le chauffage, la lumière diminue, et la plante entre dans une phase de repos.

Ce qu’il faut faire :

  • Réduisez les arrosages : seulement quand les 2-3 premiers cm de terre sont secs.
  • Stoppez la fertilisation : la plante n’absorbe plus les nutriments efficacement.
  • Augmentez l’humidité : humidificateur, soucoupe avec galets, salle de bain lumineuse…
  • Évitez les courants d’air froid et les chocs thermiques près des fenêtres.

Reprise de croissance au printemps

C’est le grand réveil ! Le Calathéa sort de sa dormance et recommence à produire de nouvelles feuilles. Il est prêt à repartir de plus belle, si vous l’accompagnez correctement.

Les bons gestes à adopter :

  • Reprenez l’arrosage régulier (1 à 2 fois par semaine selon les conditions).
  • Recommencez la fertilisation, à faible dose pour commencer.
  • Rempotez si besoin (voir section dédiée), surtout si le terreau s’est tassé ou si les racines sont à l’étroit.
  • Nettoyez les feuilles pour enlever la poussière accumulée pendant l’hiver.
  • Taillez les feuilles abîmées pour favoriser l’apparition de nouvelles.

Tâches saisonnières à planifier

Un Calathéa heureux, c’est aussi une routine bien rodée. Voici une check-list par saison pour garder votre plante au top toute l’année :

🌸 Printemps

  • Rempotage si nécessaire
  • Reprise progressive de l’engrais
  • Taille légère des feuilles abîmées
  • Repositionnement si la lumière devient plus forte

☀️ Été

  • Arrosages plus fréquents (1-2 fois par semaine)
  • Surveillance des parasites (thrips, araignées rouges…)
  • Brumisation régulière ou humidificateur allumé
  • Vérification de l’ombre : protéger du soleil direct

🍂 Automne

  • Réduction progressive des arrosages et de l’engrais
  • Nettoyage du feuillage
  • Préparation à l’entrée en repos végétatif
  • Dernier rempotage possible avant l’hiver

❄️ Hiver

  • Arrosage espacé (toutes les 10-15 jours environ)
  • Pause totale de fertilisation
  • Humidité renforcée avec brumisation ou soucoupe à galets
  • Surveillance des feuilles pour détecter le stress (bords secs, feuilles enroulées…)

Cultiver un Calathéa en hydroponie ou semi-hydro 🌊

Et si on sortait un peu du pot traditionnel ? Le Calathéa peut aussi être cultivé sans terre, en hydroponie ou en semi-hydroponie. Ces méthodes, encore méconnues du grand public, séduisent de plus en plus les amateurs de plantes tropicales pour leur propreté, leur modernité et leur précision. Mais attention : ce n’est pas pour tout le monde ni toutes les variétés !

Est-ce possible et pour quelles variétés ?

Oui, cultiver un Calathéa sans terre est tout à fait possible — à condition de bien respecter ses exigences en humidité, stabilité et oxygénation des racines.

Les méthodes principales :

  • Hydroponie : culture 100 % dans l’eau, avec nutriments ajoutés.
  • Semi-hydro (LECA ou pon) : racines ancrées dans un substrat inerte (argile, pon…) avec un réservoir d’eau au fond.

Variétés les plus adaptées :

  • Calathea lancifolia
  • Calathea orbifolia (si humidité bien maîtrisée)
  • Calathea medallion
  • Les jeunes plants, plus faciles à adapter

Moins recommandé pour :

  • Calathea Triostar, plus capricieux, moins tolérant aux variations
  • Les variétés déjà stressées ou affaiblies

Avantages de ces méthodes :

  • Moins de risques de pourriture (si bien géré)
  • Moins d’arrosages à gérer
  • Suivi plus facile de la santé racinaire

Inconvénients à surveiller :

  • Risque de carence si solution nutritive mal dosée
  • Nécessité de nettoyer les racines régulièrement
  • Moins de tolérance aux erreurs (excès d’eau ou d’engrais mal absorbés)

Substrats alternatifs : LECA, perlite, pon

LECA (billes d’argile expansée)

Le choix numéro un en semi-hydro. Légères, stables, durables.

  • Utilisation : pot transparent avec mèche ou double pot + réservoir
  • Avantage : bonne oxygénation, peu de moisissures
  • Inconvénient : nécessite un rinçage régulier + engrais liquide adapté

Perlite

Moins utilisé seul, mais peut servir dans un mix semi-hydro.

  • Très léger, mais trop flottant seul pour servir de support principal
  • Intéressant en complément dans un système fermé ou avec racines aériennes

Pon (substrat minéral premium)

Mélange de pierre ponce, zéolithe, et autres roches volcaniques. Utilisé par les fans de plantes exotiques.

  • Ultra drainant, stable, et très esthétique
  • Plus cher que la LECA, mais idéal pour les Calathéas exigeants
  • Absorbe bien l’humidité et relâche lentement les nutriments

Astuce installation :

  1. Nettoyez les racines de la plante à l’eau tiède (retirez tout le terreau).
  2. Installez-la dans votre substrat inerte (LECA ou pon).
  3. Ajoutez un réservoir d’eau avec engrais dilué au fond du pot (sans noyer les racines !).
  4. Suivez l’humidité avec un testeur d’eau ou votre doigt.

Multiplication du Calathéa 🌿

Vous rêvez d’avoir plusieurs Calathéas dans votre jungle urbaine ? Bonne nouvelle : il est possible de les multiplier à la maison ! Même si cette plante ne se bouture pas aussi facilement qu’un pothos ou un monstera, la division des touffes est une méthode fiable et naturelle pour obtenir de nouveaux sujets. Prêt à jouer les apprentis horticulteurs ?

Division des touffes : méthode principale

Contrairement à d'autres plantes d’intérieur, le Calathéa ne se multiplie pas par bouture de tige. Ici, on divise directement la plante mère au niveau des racines.

Le moment idéal :

  • Lors du rempotage au printemps, quand la plante reprend sa croissance.
  • La division est moins risquée quand les températures sont douces (18–24 °C).

Étapes à suivre :

  1. Sortez délicatement la plante de son pot (veillez à bien humidifier la veille pour faciliter l'opération).
  2. Dégagez le substrat pour mieux voir la base de la plante.
  3. Repérez les pousses avec leurs propres racines (au moins 3 à 5 feuilles par division pour maximiser les chances de reprise).
  4. Séparez doucement les sections avec les doigts ou un couteau propre si nécessaire.
  5. Rempotez chaque division dans un petit pot avec un substrat bien drainant, identique à celui de la plante mère.
  6. Arrosez légèrement, puis placez les pots à mi-ombre, au chaud et à forte humidité pendant quelques jours.

Autres techniques : bouturage, semis ?

Soyons clairs : le bouturage classique ne fonctionne pas avec les Calathéas. Vous ne pouvez pas couper une tige et espérer qu’elle développe des racines dans l’eau ou dans un terreau.

Pourquoi ?

  • Le Calathéa n’a pas de nœuds comme un pothos ou un philodendron.
  • Sa croissance vient de rhizomes souterrains, qu’on ne peut pas recréer artificiellement via une simple bouture.

Et le semis ?

  • Possible… mais uniquement à partir de graines très fraîches, difficilement trouvables en dehors des circuits professionnels.
  • Germination lente, taux de réussite faible.
  • Peu recommandé pour les amateurs sans matériel de culture spécialisé.

En résumé :

  • Division : la seule méthode maison fiable.
  • Bouturage : inefficace.
  • ⚠️ Semis : complexe, réservé aux passionnés expérimentés.

Associer le Calathéa avec d'autres plantes d'intérieur 🌿

Un Calathéa seul, c’est déjà sublime… mais au cœur d’un groupe de plantes bien choisies, c’est un véritable tableau vivant. En l’associant intelligemment à d’autres espèces aux besoins similaires, vous créez un microclimat favorable tout en boostant l’esthétique de votre intérieur. Que vous cherchiez l'harmonie, le contraste ou une ambiance tropicale, voici comment bien marier votre Calathéa.

Quelles plantes compagnes favoriser ?

Le Calathéa aime la chaleur, l’humidité et la lumière douce. Il faut donc choisir des plantes qui partagent les mêmes exigences. Bonus : en les groupant, vous augmentez naturellement l’humidité ambiante autour d’elles (effet de "forêt tropicale").

Les meilleures plantes à associer avec un Calathéa :

  • Maranta leuconeura (plante priante)

    Cousine directe du Calathéa, elle partage ses besoins… et ses mouvements nocturnes !

  • Fittonia (plante mosaïque)

    Mini-format, grandes couleurs. Elle adore l’humidité et offre un joli contraste sous un Calathéa plus grand.

  • Alocasia (oreille d’éléphant)

    Grandes feuilles majestueuses + look jungle assuré. Parfait si vous avez un peu plus d’espace.

  • Pilea involucrata ou peperomioides

    Petites feuilles brillantes, port souple. Elles s’intègrent bien dans une composition basse autour du Calathéa.

  • Fougères tropicales (Nephrolepis, Asplenium)

    Elles apprécient les mêmes conditions humides, avec un feuillage plus léger et vaporeux.

Associations esthétiques et contrastes de feuillages

Au-delà de la compatibilité de culture, pensez à jouer avec les formes, couleurs et textures pour composer un coin végétal spectaculaire.

Quelques combos gagnants :

  • Calathea Medallion + Fittonia + fougère Nephrolepis

    Un trio compact, graphique et luxuriant. Les nervures du Fittonia répondent aux motifs du Calathéa.

  • Calathea Orbifolia + Alocasia Polly + Monstera adansonii

    Une ambiance jungle chic avec des feuillages de tailles variées et des textures contrastées.

  • Calathea Triostar + Peperomia caperata + Maranta Lemon Lime

    Explosion de couleurs douces, formes rondes et tons pastel. Idéal pour une pièce zen ou un coin lecture.

Conseil déco :

  • Variez les hauteurs avec des supports, étagères ou suspensions.
  • Utilisez des cache-pots harmonisés mais pas identiques pour garder de la cohérence sans monotonie.
  • Placez un hygromètre au centre du groupe pour contrôler le taux d’humidité de votre mini-forêt.

Conseils d’experts et erreurs à éviter 🎯

Vous avez un Calathéa, vous l’adorez, mais parfois… il vous rend fou ? C’est normal. Même les plus passionnés se font piéger par certaines erreurs classiques. Heureusement, avec un peu d’expérience et quelques astuces de pros, vous pouvez éviter bien des tracas. Voici un condensé de retours d’expérience et de conseils concrets pour chouchouter votre plante comme un.e vrai.e botaniste.

10 erreurs fréquentes avec un Calathéa

1. Arroser avec de l’eau calcaire

Résultat : feuilles aux bords bruns, tâches blanches. Utilisez de l’eau filtrée ou de pluie.

2. L’exposer au soleil direct

Même derrière une vitre, ça brûle ! Le Calathéa préfère une lumière indirecte douce.

3. Trop arroser… ou pas assez

Un substrat détrempé asphyxie les racines, un terreau trop sec provoque l’enroulement des feuilles. Trouvez l’équilibre.

4. Oublier le drainage

Pas de trous dans le pot ? Bonjour la pourriture. Pensez billes d’argile + pot percé.

5. Sous-estimer l’importance de l’humidité

Air trop sec = feuille qui craque. Le Calathéa a besoin de 60–80 % d’humidité.

6. Utiliser un engrais trop concentré

Il est sensible ! Dosez à moitié de la recommandation, pas plus.

7. Ne pas rempoter quand le pot est trop petit

Des racines à l’étroit = croissance ralentie. Tous les 1 à 2 ans, pensez à vérifier.

8. Le placer près d’un radiateur ou climatiseur

Chaleur sèche et courants d’air, c’est non. Il aime les ambiances stables et douces.

9. Laisser stagner de l’eau dans la soucoupe

Trop d’eau = racines qui pourrissent. Videz la soucoupe après chaque arrosage.

10. S’inquiéter pour rien quand les feuilles bougent

Il “prie” la nuit : c’est normal ! Les feuilles qui se lèvent ou se replient, c’est un comportement naturel.

Astuces de passionnés pour une plante heureuse

🌤 Tournez-la régulièrement

Un quart de tour tous les 10–15 jours pour une croissance uniforme et éviter qu’elle ne penche vers la lumière.

💧 Faites des bains racinaires de temps en temps

Trempez le pot 10 min dans une bassine d’eau non calcaire pour un arrosage en douceur qui humidifie bien tout le substrat.

🪴 Tenez un journal de bord

Notez les dates d’arrosage, de rempotage, l’apparition de nouvelles feuilles… Cela aide à comprendre ses cycles naturels.

🌱 Donnez-lui un spa mensuel

Nettoyage des feuilles, vérification des racines, petite inspection anti-parasites : 30 minutes de soin et d’amour 🌿

👀 Observez, tout simplement

Chaque Calathéa est un peu unique. Plus vous le regardez vivre, mieux vous comprenez ce qu’il aime et ce qu’il refuse.

Calathéa et animaux domestiques 🐾

Vous partagez votre intérieur avec un chat curieux ou un chien joueur ? Bonne nouvelle : le Calathéa est l’un des meilleurs alliés des foyers avec animaux. Non seulement il est magnifique, mais en plus il est non toxique, ce qui en fait une plante d’intérieur idéale pour les amoureux des bêtes et des plantes.

Toxicité pour les chats et chiens

Contrairement à de nombreuses plantes d’intérieur (on pense aux ficus, monstera, pothos, dieffenbachia…), le Calathéa ne contient aucun composé toxique pour les animaux domestiques.

Confirmation officielle :

  • Selon la base de données de l’ASPCA (American Society for the Prevention of Cruelty to Animals), les Calathéas sont non toxiques pour les chats, chiens et chevaux.
  • Pas de saponines, d’oxalates ni d’alcaloïdes : c’est une plante douce pour tout le monde.

Donc… si votre chat mâchouille une feuille par curiosité ? Pas de danger vital. Mais cela reste à éviter, car :

  • Cela peut irriter légèrement l’estomac en cas d’ingestion massive.
  • Les feuilles abîmées = une plante stressée.

Comportements à surveiller

Même si le Calathéa est inoffensif, il n’est pas invincible. Nos amis à quatre pattes peuvent :

  • Renverser le pot (surtout les chiots ou jeunes chats en folie)
  • Gratter la terre comme s’ils cherchaient un trésor
  • Jouer avec les feuilles, surtout si elles sont souples et pendantes

Conseils pour une cohabitation paisible :

  • Utilisez un cache-pot stable et lourd, difficile à basculer.
  • Ajoutez une couche de billes d’argile ou de cailloux décoratifs sur le terreau pour décourager le grattage.
  • Placez la plante en hauteur, sur un meuble non accessible… ou dans une cloche en verre ouverte pour un effet déco + protection.
  • Offrez une herbe à chat fraîche pour détourner l’attention féline du feuillage du Calathéa.

Le Calathéa n’est pas qu’une plante d’intérieur. C’est une présence vivante, expressive, presque interactive. Il réagit, il bouge, il vous parle à travers ses feuilles. Certes, il demande un peu d’attention, mais en retour, il transforme un coin de pièce en véritable jungle tropicale apaisante.

Vous connaissez désormais tous les secrets d’un bon entretien du Calathéa : lumière douce, humidité élevée, arrosage maîtrisé, terreau bien drainé… Sans oublier l’observation attentive, l’amour du détail et le plaisir de prendre soin. Ce sont ces petits gestes réguliers qui font toute la différence.

Et si vous n’avez pas encore accueilli cette beauté dans votre intérieur, c’est peut-être le moment de sauter le pas 🌱

Chez Weplant, on sélectionne chaque plante avec soin, directement chez des producteurs passionnés. Nos Calathéas arrivent chez vous en pleine forme, prêts à s’épanouir. Vous hésitez entre un Triostar, un Orbifolia ou un Medallion ? Pas de souci : notre catalogue en ligne est riche, clair et régulièrement mis à jour.

👉 Vous bénéficiez de plantes de qualité, bien entretenues, d’un service client aux petits soins, et d’une livraison rapide et sécurisée partout en Belgique, en France et au Luxembourg. Que vous soyez débutant ou collectionneur, vous êtes entre de bonnes mains.

Alors… prêt à agrandir votre jungle ?

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Questions fréquentes sur le Calathéa